Jean Dubuisson

L’essor de l’industrie sidérurgique au cours des Trente Glorieuses nécessite de réaliser des programmes d’habitation pour loger la main d’œuvre.
Le programme de « résidence-hôtel » Cormontaigne, destiné à loger les ouvriers célibataires de l’usine sidérurgique Sollac, est caractéristique de l’exercice de renouvellement formel auquel s’attelle Jean Dubuisson au tournant des années 1960.

The boom in the steel industry during the Trente Glorieuses (Thirty Glorious Years) necessitated the development of housing projects to accommodate the workforce.
The Cormontaigne « residence-hotel » project, designed to house single workers at the Sollac steelworks, typifies the formal renewal undertaken by Jean Dubuisson at the turn of the 1960s.

Afin d’abriter 1200 chambres, l’horizontalité est abandonnée au profit de quatre volumes monumentaux de 12 étages, reliés par une galerie vitrée qui abrite les services, s’étageant sur 42 mètres de haut et disposés sur un terrain de 6 hectares. L’ensemble Cormontaigne comprenait quatre tours : Ardennes (A), Bretagne (B), Champagne (C) et Dauphiné (D).

To accommodate 1,200 rooms, the horizontal layout was abandoned in favor of four monumental 12-story buildings, connected by a glass gallery housing the services, rising 42 meters high and set on a 6-hectare site. The Cormontaigne complex included four towers: Ardennes (A), Bretagne (B), Champagne (C), and Dauphiné (D).

En écho à l’activité sidérurgique, un mur-rideau en acier s’étend au rez-de-chaussée, tandis que la trame de 3 mètres correspondant à la largueur des chambres est réalisée grâce à des panneaux. Malgré la contrainte des normes Logéco, procédure financière de logements économiques et familiaux créée en 1953, l’architecte s’attache à offrir des services dignes d’un « hôtel ». 
Aux banquettes en bois africain et au sol en marbre de Carrare dans les espaces communs, s’ajoutent nombre d’usages modernes dont bénéficient les résidents : piscine, bibliothèques, salles de télévision, cafétéria, restaurant ouvert jour et nuit. Les chambres de 15 m² comprennent un grand nombre d’équipements intérieurs – des étagères au coffre-fort – tandis que le mobilier – fauteuil en skaï et table à piètement métallique – est conçu par l’architecte.

Echoing the steelworks, a steel curtain wall extends across the ground floor, while the 3-meter grid corresponding to the width of the rooms is created using panels. Despite the constraints of Logéco standards, a financial procedure for affordable and family housing created in 1953, the architect strives to offer services worthy of a « hotel. »
In addition to the African wood benches and Carrara marble flooring in the common areas, residents benefit from a number of modern amenities: swimming pool, libraries, television rooms, cafeteria, and a restaurant open 24/7. The 15 m² rooms include a wealth of interior amenities—from shelves to a safe—while the furniture—a leatherette armchair and a table with metal legs—was designed by the architect.

Documentation sources :
AMC-archi — Architecture de Collection —  Cité de l’architecture & du patrimoine — Radio France — Wikipédia France

Photographic sources :
AMC-archi — Architectures de cartes postales — Archive d’architecture du XXe siècle — Archives Le Républicain Lorrain — Archives Le Républicain Lorrain/Fonds Jean Weisse — Collection Archives communales de Thionville — David Meier — Photo RL/Pierre HECKLER

Le programme de « résidence-hôtel » Cormontaigne, destiné à loger les ouvriers célibataires de l’usine sidérurgique Sollac, est caractéristique de l’exercice de renouvellement formel auquel s’attelle Jean Dubuisson au tournant des années 1960.

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⋅ David Meier, musicien autodidacte, compositeur, photographe et graphiste, membre fondateur du studio Bunker Palace. Un parcours qui se construit autour d’une intuition simple : image et son sont deux manières de raconter la même histoire.

La pratique photographique incite à ralentir, à scruter les détails du quotidien, à chercher l’instant décisif. La musique ouvre l’espace de l’invisible, là où l’émotion se glisse entre deux notes ou deux silences. Peu à peu, ces deux pratiques se sont mêlées jusqu’à devenir indissociables. Une image appelle un son, un son évoque une image.

Son travail, une tentative de créer des expériences immersives où l’on ne sait plus si l’on regarde ou si l’on écoute. Une capsule photo devient un fragment de monde vivant ; une composition musicale se transforme en paysage à traverser du regard.
Une recherche du point d’équilibre où la lumière et la résonance dialoguent, où l’instant fugitif devient trace sensible.


⋅ David Meier, self-taught musician, composer, photographer, and graphic designer, founding member of the Bunker Palace studio. A career built around a simple intuition: image and sound are two ways of telling the same story.

Photography encourages us to slow down, to scrutinize the details of everyday life, to search for the decisive moment. Music opens up the space of the invisible, where emotion slips between two notes or two silences. Little by little, these two practices have blended until they have become inseparable. An image calls forth a sound, a sound evokes an image.

His work is an attempt to create immersive experiences where we no longer know whether we are looking or listening. A photo capsule becomes a fragment of a living world; a musical composition transforms into a landscape to be traversed with our eyes. A search for the point of balance where light and resonance converse, where the fleeting moment becomes a tangible trace.

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Chacune des capsules photo est une expérience complète : l’image s’accompagne souvent d’un univers sonore singulier. Bruits urbains, souffle du vent, résonances électroniques ou fragments instrumentaux viennent prolonger la perception.

On ne regarde plus seulement la photo ; on l’écoute, on la traverse. Bruits urbains, souffle du vent, résonances électroniques ou fragments instrumentaux viennent prolonger la perception.


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   David Meier, musicien autodidacte, compositeur, photographe et graphiste, membre fondateur du studio Bunker Palace. Un parcours qui se construit autour d’une intuition simple : image et son sont deux manières de raconter la même histoire.

La pratique photographique incite à ralentir, à scruter les détails du quotidien, à chercher l’instant décisif. La musique ouvre l’espace de l’invisible, là où l’émotion se glisse entre deux notes ou deux silences. Peu à peu, ces deux pratiques se sont mêlées jusqu’à devenir indissociables. Une image appelle un son, un son évoque une image.

Son travail, une tentative de créer des expériences immersives où l’on ne sait plus si l’on regarde ou si l’on écoute. Une capsule photo devient un fragment de monde vivant ; une composition musicale se transforme en paysage à traverser du regard.
Une recherche du point d’équilibre où la lumière et la résonance dialoguent, où l’instant fugitif devient trace sensible.


   David Meier, self-taught musician, composer, photographer, and graphic designer, founding member of the Bunker Palace studio. A career built around a simple intuition: image and sound are two ways of telling the same story.

Photography encourages us to slow down, to scrutinize the details of everyday life, to search for the decisive moment. Music opens up the space of the invisible, where emotion slips between two notes or two silences. Little by little, these two practices have blended until they have become inseparable. An image calls forth a sound, a sound evokes an image.

His work is an attempt to create immersive experiences where we no longer know whether we are looking or listening. A photo capsule becomes a fragment of a living world; a musical composition transforms into a landscape to be traversed with our eyes. A search for the point of balance where light and resonance converse, where the fleeting moment becomes a tangible trace.